Douleur et activité physique : brisons les idées reçues
Les bienfaits de l'activité physique sont indéniables. Depuis 25 ans, la CAMI collabore avec des partenaires hospitaliers qui ont choisi d'offrir ce soin à leurs patients.
Concentrons-nous aujourd'hui sur les effets spécifiques de l'activité physique thérapeutique sur la douleur.
Les études scientifiques
Ces quinze dernières années, de nombreuses recherches ont souligné l'importance de pratiquer une activité physique encadrée (lien vers la page Impact et bénéfices). Concernant particulièrement la douleur, ces études démontrent une réduction significative lorsque l'activité physique est pratiquée conformément aux recommandations officielles. Elle atténue certains effets secondaires des traitements et de la maladie, notamment la douleur.
Par exemple, une étude de 2013 montre que l'amélioration de la masse musculaire réduit considérablement les arthralgies et les douleurs ostéoarticulaires provoquées par certains traitements[1].
Mentionnons enfin l'étude de Schmidt et Courneya (2010) qui illustre parfaitement le cercle vertueux engendré par la pratique d'une activité sportive
La prise en charge de la CAMI :
Grâce à la mise en place d'un protocole thérapeutique, la CAMI peut évaluer l'efficacité de son accompagnement. Au début du programme, un praticien en thérapie sportive réalise un bilan qui aborde l'étiologie de la maladie et inclut des tests physiques. Dans ce cadre, une échelle de valeur de la douleur est enregistrée, puis réévaluée après 3 mois de programme et à la fin de celui-ci.
Dans ce reportage de France 3 Anna, patiente de la CAMI évoque exactement ces douleurs lors de son bilan au bout de 3 mois : « c’est une amélioration sur des douleurs articulaires au réveil autour des doigts et des mains mais également de la mobilité et de la résistance ».
En conclusion, sous la supervision de l'équipe médicale et dans le cadre d'un accompagnement par des professionnels formés en cancérologie, la réduction de certaines douleurs est non seulement possible, mais aussi prouvée par le biais d'une activité physique thérapeutique.
[1] L Irwin M, Cartmel B, Gross C, Ercolano E, Fiellin E, Capozza S, Rothbard M, Zhou Y, Harrigan M, Sanft T et al, « R andomized trial of exercise vs. usual care on aromatase inhibitor-associated arthralgias in women with breast cancer: The hormones and physical exercise (HOPE) study » SABSC dec 12 2013