Ensemble plus fOR avec Anaïs

National 15.09.2023
Ensemble plus fOR avec Anaïs

Dans le cadre de Septembre en Or*, mois de sensibilisation dédié à la lutte contre les cancers de l'enfant, nous avons décidé de donner la parole à ceux qui en parlent le mieux. Suite au témoignage de Luna, un élan de solidarité s’est manifesté, et nous tenons à vous remercier pour les mots ou les dons envoyés pour elle et tous les autres. Aujourd'hui, nous donnons la parole à Anaïs, 14 ans et la volonté d’avancer.

Quelques jours avant sa rentrée en classe de 3ème, un nouveau mot s’est malheureusement hissé dans le vocabulaire d’Anaïs : la leucémie. Protégée par sa famille, ce n’est qu’au bout du second test qu’on lui a révélé la signification et les conséquences de celle-ci. La leucémie représente actuellement 29% des cancers pédiatriques, soit le plus fréquent chez les enfants de moins de 15 ans.

Anaïs a exprimé avec réserve son premier sentiment : « J’ai eu un peu peur ». Peur de mourir, puis peur de vivre cette épreuve loin de sa famille. Trois heures de route entre sa maison et l'hôpital de Dijon pour être plus précis.

À l'âge où les relations semblent compter plus que jamais, Anaïs a dû rester derrière un écran : « Je voyais les enfants à la télé rentrer en classe. Mon frère rentrait en 6ème [...] j’étais un peu triste… ». Une épreuve d’autant plus difficile pour ses proches et son frère qui ont été séparés d’elle lorsqu'un champignon est venu compliquer la situation. Placée en réanimation un temps, Anaïs n’a réalisé qu'après coup la gravité de son état de santé. C’est aujourd’hui encore « bizarre » pour elle d’en parler.

Persévérante, Anaïs a su remonter petit à petit la pente. Changer d’hôpital, et donc d’environnement, pour faire une greffe a été une première étape. Placée en isolement et encore très faible au point de se déplacer en fauteuil roulant, Anaïs a rencontré Caroline, Praticienne en Thérapie Sportive (photo ci-dessus). De la même manière qu’avec Luna, Caroline a mis en place un protocole personnalisé et sécurisé, avec en complément une pratique ludique de l’activité physique thérapeutique. En grande progression sur le plan physique, Anaïs constate : « Maintenant je peux marcher. ». En passant par le step, la danse et finalement l’utilisation du ballon, Anaïs a la sensation qu'elle pourra bientôt reprendre les activités qu'elle aimait pratiquer avant sa maladie : foot, basket, badminton.

Grande sportive, Anaïs sait que l’activité physique permet également de progresser dans la tête : « Ça change les idées déjà. Quand on est dans notre lit, on pense à la maladie. Mais quand on fait de l’activité physique, on pense à autre chose. Et ça permet de voir aussi de quoi on est capable. »

Avec aujourd'hui 4 Pôles Sport et Cancer ouverts dans des services hospitaliers de onco-hémato-pédiatrie en France, la CAMI veut continuer à développer son programme d’activité physique thérapeutique, en accompagnant plus de 250 enfants en 2023.

Afin de redonner de la force aux centaines d'enfants isolés et affaiblis par la maladie, vous pouvez vous aussi nous aider.

Faites un simple don ou partagez l'histoire d'Anaïs pour permettre à plus d'enfants de bénéficier de nos programmes et retrouver les joies de l'école plus rapidement.

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*Septembre en Or : Extension du mouvement « Gold in September » né aux Etats-Unis en 2012 (arrivé en 2016 en France), le mouvement international Septembre en Or a pour but de sensibiliser à la cause du cancer des enfants.