Le Mois sans tabac revient pour sa 9ème édition !
Ce vendredi 1er novembre débutera la 9ème édition du Mois sans tabac. Lancé la première fois en 2016, à l’initiative de Santé Publique France et inspiré du « Stoptober » britannique, il encourage les Français à arrêter de fumer pendant trente jours.
Avec déjà plus de 90 000 inscrits cette année sur le site du Mois sans tabac, l’objectif est de pouvoir compter sur cette communauté pour se motiver mutuellement. C’est pourquoi l’application Mois sans tabac a été mise en place pour se serrer les coudes et échanger des bonnes astuces pour faire de ce mois une réussite. Il est aussi possible de profiter d’une consultation avec un tabacologue et d’un kit d’aide à l’arrêt pour les personnes s’inscrivant (gratuitement) avant le 1er novembre.
On dénombre près de 32 % de fumeurs en France, ce qui en fait un des enjeux les plus importants en termes de santé publique, quand on connaît les risques liés au tabagisme. En effet, on dénombre chaque année presque 40 000 décès liés au tabagisme en France (environ 1 000 dus au tabagisme passif), notamment dû au fait que ce soit le principal facteur de risque au développement d’un cancer (20 % des cancers sont causés par le tabagisme, 80 % pour les cancers du poumon). Malgré toutes ces bonnes raisons, s’arrêter de fumer reste un défi difficile : le potentiel de dépendance de la nicotine est un des plus élevés, au même niveau que certaines drogues dures (cocaïne, héroïne) et supérieur à l’alcool ou à la caféine.
Selon Santé publique France, 6 fumeurs sur 10 souhaitent arrêter de fumer. Le Mois sans tabac permet, entre autres, de créer une dynamique collective d’entraide facilitant l’arrêt. De plus, arrêter de fumer pendant 30 jours augmente de cinq fois les chances d’arrêts définitifs, en plus des améliorations physiques, psychologiques et économiques constatées par la plupart à la fin du mois.
À plus long terme, l’arrêt de la cigarette permet entre autre:
• Une réduction du risque de cancer du poumon : après 10 à 15 ans d'arrêt, le risque devient proche de celui d'un non-fumeur.
• Une réduction du risque de cancers de la bouche, de la gorge et de l’œsophage : dès les premières années d'arrêt, le risque diminue de manière significative.
• Une amélioration de la fonction immunitaire et de la régénération cellulaire : arrêter de fumer permet au corps de mieux se défendre contre les cellules potentiellement cancéreuses.
En période de sevrage, l’activité physique se révèle être un précieux allié pour lutter contre les effets secondaires du manque de nicotine, comme le stress ou le dérèglement de l’appétit.
Si vous souhaitez vous faire aider, vous pouvez vous rendre sur le site Tabac info service ou appeler le 39 89 !